Chrétiens, savez-vous que les "témoignages profanes" sur l'historicité du Christ sont tous des faux?

Cela a été prouvé cent fois mais les chrétiens continuent à vouloir nous les fourguer parce qu'il est bien trop tard pour en fabriquer d'autres.

La critique textuelle de chacun d'eux prendrait trop de place. Je vais donc me limiter à l'argument chronologique.

Le faux Flavius Josèphe sur Jésus est mentionné pour la première fois par Eusèbe de Césarée au IVème siècle. Même Origène n'en dit rien quand il parle de Josèphe à propos de Jacques.

Ce passage sur Jacques mentionné par Origène ne prouve pas que le texte qu'il lisait comprenait "dit le Christ" à propos de Jésus. Le passage dit même à la fin que Jésus devient grand-prêtre. Il faut être complètement ignorant du judaïsme du Ier siècle pour croire qu'un pauvre Jésus de la tribu de Juda aurait pu avoir un frère riche de la tribu de Lévi à qui est réservée le sacerdoce.

Suétone dit que les Juifs s'agitaient à propos du Christ. Or c'est seulement la traduction de Messie. Or tous les Juifs s'agitaient à l'époque à propos du Messie. Lire Josèphe. Cela ne prouve pas l'existence d'un messie Yéshoua ben Yoseph. Le passage sur la persécution de Néron est un faux grossier mal inséré au milieu de faits divers alors que l'oeuvre de Suétone est très bien ordonnée.

Aucun historien ecclésiastique, même pas Eusèbe, n'a parlé du prétendu massacre des chrétiens par Néron. Il faut attendre la fin du moyen-âge pour le secrétaire du pape Le Pogge "découvre" ce texte.

Idem pour Pline. Tertullien, qui est l'inventeur de cette histoire, ne sait pas que Pline aurait été gouverneur de Bithynie. Eusèbe n'a d'autre source que le texte de Tertullien. Il est pourtant présent au Concile de Nicée, capitale de la Bithynie et n'entend pas parler de la moindre tradition locale sur Pline. L'évêque Sidoine Apollinaire, au Vème siècle, écrit qu'il a décidé de publier ses lettres en neuf volumes "à l'imitation de Pline;" Or la lettre de Pline est dans un Xème volume apparaissant comme Tacite à la fin du moyen-âge.

Il faut savoir qu'à la fin du moyen-âge, l'imprimerie a été récemment inventée. Et donc les éditeurs payent cher des manuscrits rares, et apparaissent ainsi des oeuvres dont personne n'avait entendu parler et qui se vendent à prix d'or.

Le Toledot Yeshoua, Celse, et le Pérégrinus de Lucien de Samosate prouvent que des chrétiens existaient à la fin du II ème siècle et non que Jésus avait existé au Ier siècle. De plus, le Dialogue avec Tryphon de Justin de Samarie, au milieu du IIème siècle, ne fait aucune allusion au Toledot Yeshoua. Ce dernier est donc de la seconde moitié du IIème siècle et non du Ier siècle comme le racontent des menteurs.

Alors, une question, chrétiens :

Pensez-vous défendre Dieu par un langage perfide

Et sa cause par des propos mensongers ? (Job 13.7)

Mais savourez votre bonheur : Jésus n'est pas un bâtard comme le dit le Talmud, ni un prophète comme le dit le Coran, ni un rabbin divinisé contre sa volonté comme le disent les "historiens" modernes. Jésus est un dieu comme le disent les chrétiens.

Jésus est vraiment un dieu, un dieu d'entre les dieux, un dieu aussi imaginaire que tous les dieux, un dieu aussi fils de Dieu qu'Apollon est fils de Zeus et Horus fils d'Osiris.

Et un dieu tout imaginaire qu'il soit peut être grand, comme il y a des grandes idées et de petites idées.