Au ministre de l'éducation nationale?

Il est affligeant qu'un ministre de l'éducation, entouré de maints conseillers qui ont certainement lu et relu ce texte avant de l'approuver, ne maîtrise pas la langue de Molière.

On pourrait lui expliquer sous forme d'humour du style :

Docteur, j'ai un ongle incarné dans la chair.

Réponse du docteur: c'est un pléonasme, faut aller à l'hôpital pour une petite opération.

A l'hôpital : que désirez vous monsieur ?

Prendre rendez vous pour une opération car j'ai un pléonasme.

Le conseiller va être admonesté et la secrétaire virée ! Tu crois que c'est le ministre qui se colle à la rédaction et qui tape le texte sur son beau nordinateur ?(Lire cette dernière phrase sur le mode du doute plein d'espoir : "dis, papa, tu crois qu'il existe, le père Noël ?")

Au fait, est-il fait mention d'une deuxième priorité, dans son courrier ? Ce serait logique...^^

Tu es parfait toi?

Bonjour,

Ou alors, M. Peillon sait très bien ce qu'est un pléonasme, et il s'en sert justement pour renforcer l'idée qu'il défend. C'est courant en politique.

Pourquoi un pléonasme serait forcement involontaire ? C'est une figure de style, pas une faute. On peut très bien l'utiliser pour renforcer l'idée énoncé, de la même manière que M. Hollande a fait exprès d'utiliser une anaphore à la fin du débat avec sa aujourd'hui célèbre tirade "Moi président...".

Il faut être indulgent. Nous faisons tous de petites fautes de grammaire tous les jours. Simplement pour la plupart d'entre nous, elles ne sont pas diffusées partout.

Bien sûr, voici un pléonasme...mais il a pris la peine de nous écrire et de nous dire combien il accorde d'importance à l'école élémentaire...

Et ça, c'est bien l'essentiel !