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vuningomam

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  • Vers une université française qui soit adulte ?

    bonjour à tous,

    j'ai participé à une rencontre des profs d'unif de tous horizons européens, qui discussion sur les manifs des professionnels de l'enseignement et des étudiants. Parmi toutes les interventions, celle de Mme Keyla Kaas a retenu mon attention et je voudrais, si vous me le permettez, de la partager avec vous. Voici donc:

    "Vers une université française qui soit adulte ?

    Une organisation, une entreprise humaine, l’Université. Pour être efficace, elle a besoin d’hommes dynamiques et compétents, qui dans le respect des règles légales, sont libres de leurs initiatives ; en particulier, ils gèrent les moyens en temps, en argent (budget), en matériels divers, afin d’atteindre l’objectif central. Celui-ci est la formation des jeunes ; intellectuelle, technique, mais aussi, sociale. Formation par l’enseignement et la recherche, avec présence nette du travail en commun. Cet objectif est de service public ; dès lors, il est normal que l’autorité publique en définisse les règles générales, les conditions d’exercice, avec toujours en vue l’atteinte de l’objectif. Sachant que dans ce cadre, une formation de bon niveau se donne dans la liberté.

    Nous voilà loin, très loin d’une université réduite au rôle d’exécutante d’une politique nationale, unique, unitaire, centralisée et réglée dans le détail. Loin aussi de faire du personnel des gens sous statut (fonctionnaires ?) ; dans une organisation ainsi plaquée, toutes les décisions importantes sont ministérielles ; un recteur d’université y est l’exécutant local d’une autorité nationale. On est loin également d’un système où l’inscription des étudiants est liée à des critères géographiques, et où l’univ vit en circuit fermé, à l’écart de l’action des entreprises et à l’écart de la recherche elle-même, qui vit dans un organisme séparé de l’enseignement supérieur.

    Un exemple. Mieux vaut qu’un recteur et son conseil nomment les profs, choisis parmi les gens remplissant les conditions légales. Mieux vaut que pareil engagement soit contractuel, et que sa durée (et son niveau) soient évalués par l’autorité qui est sur place. Mieux vaut qu’une univ puisse mettre l’accent sur tel ou tel secteur de la formation, en raison des contingences et espérances locales. Mieux vaut que chaque faculté puisse développer ses relations aux entreprises, et que celles-ci aident, par leurs moyens et par leur information, à conforter les passerelles entre formation et emploi. Tant mieux enfin s’il y a entre les universités une concurrence, pourvu que celle-ci s’exerce au mieux de la formation des étudiants ; dans le cadre fixé par la loi, vive l’initiative et qu’elle soit large !

    Nous voici bien loin de l’université française, je sais. Mais il se fait que celle-ci paraît bouger un peu, avec des moyens accrus et une entreprise plus grande pour chaque université. Or, catastrophe ! Il semble que cette dynamique soit rejetée. Comme si rester fidèle à l’objectif de base signifiait se tenir tous alignés, bien soumis à une autorité bien centrale, présente dans chaque détail. Dans pareil système, comment devenir adulte ? (Question applicable aux étudiants et aux professeurs).

    Pour ma part, un demi-siècle de vie en faculté, dont 39 années académiques vécues en divers pays comme enseignant, dans le secteur public, et dans le respect de l’objectif de la formation universitaire, ne m’ont pas permis de comprendre cette faculté remarquable que semble avoir l’université française à s’enliser dans un infantilisme couvert par un discours curieusement qualifié de « républicaine ». Et la liberté de la devise nationale, que devient-elle ?

    2 AntwortenMédias et journalismevor 1 Jahrzehnt
  • Bernard Kouchner et le génocide au Rwanda?

    Faites-vous une idée de ce que certains politiciens peuvent raconter pour leur gloire, suivez l'interview de Kouchner sur www.europe1.fr

    5 AntwortenActualité et événements - Diversvor 1 Jahrzehnt
  • Ne faudrait-il pas changer quelques passages de l'hymne national français?

    par exemple: "... qu'un sang impur, abreuve nos sillons"? On n'est plus en guerre que je sache? Merci de donner votre avis.

    13 AntwortenActualité et événements - Diversvor 1 Jahrzehnt