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Elle habite en face de moi, c'est ma voisine, je ne connais pas son nom, ni prénom quoique un voisinage de plus de 30ans, elle porte toujours le tchador noir comme les Iraniennes, elle est croyante, les vendredi elle fait ses prières à la mosquée, l'année dernière elle est allée à la mec bien qu'elle soit pauvre. Moi je suis athée, divorcé et elle n'a jamais été mariée, elle a soixante ans à peu près, aux débuts elle me lance des bonjours et des bonsoirs avec des sourires, par politesse je réponds à ses sourires et à ses bonsoirs. Mais depuis quelques années elle a totalement changé, elle crache en me regardant passer, souvent elle rebrousse chemin en courant pour éviter de me croiser, toujours elle crache en me regardant. cela a beaucoup duré, je commence à perdre patience et sagesse, c'est devenu un cauchemar et angoisse interminable

Et même si on pardonne on oubli pas ce qui transforme notre vie à un douloureux cauchemar

Pour faire de son Allemagne une super-puissance, A. Hitler avait besoin des trésors appartenant aux familles juifs, Et pour y parvenir il les envoyait aux chambres à gaz

L'homme se sent terriblement seul terriblement étranger quoiqu'il est établi dans sa ville natale, La routine le tue, il prend toujours le même chemin et dans la même heure, en quittant son lieu de travail ou en partant vers son domicile, il lui est interdit de venir en retard, de n'être pas productif, de demander une augmentation de salaire, de dire non à son patron, tout ce bordel pour payer le loyer, les factures d'eau et d'électricité, les billets d'autobus, les paquets de cigarettes

Au vrai nos ancêtres étaient mieux que nous plus intelligents que nous, ils aimaient leurs champs c'est pourquoi il n'avaient besoin ni de patron ni de caisse de retraite ni des grandes villes

Il s'agit d'un ouvrage que j'ai lu il y'a quarante ans, il s'intitule Jules Durant, il raconte la vie d'un jeune delegué de syndicat qui a sombré dans la folie à cause de la torture et la prison

Je pense que derrière chaque roman se cache l'auto-biographie de l'auteur

Je n’ai rien mangé depuis hier, j’ai faim. Et comme il ne sert à rien de crier ou de frapper sur la porte, je me suis allongé sur la couverture en fermant les yeux tout en ne pensant à rien, je fais le mort, quoique, dans le silence de ma cellule, j’entends, nettement, les battements de mon cœur. Encore une fois, les cloches carillonnent, Dring,drang, dring drang, le fracas qu’elles produisent me tire de ma torpeur, me rend la vie, m’anime et de surcroît me rappelle la religion des peuples. Beaucoup de religions pour un seul Dieu qui ne se manifeste pas, chose qui avait permis aux escrocs de parler en son nom pour assombrir la vie quotidienne des gens. Me sentir concerner par la religion m’emmerde,

Un verre de thé, un morceau de pain et deux cigarettes m’a offert mon geôlier qui en se retirant m’a ordonné de nettoyer la cave. Ma cellule étant ouverte, j’y circule librement, Debout devant la lucarne, je regarde le ciel, le soleil et les passants tout en buvant mon thé et fumant mes cigarettes. La vie est vraiment belle en dehors de cette cave de malheurs. Je cours dans ma place en exerçant des articulations gymnastiques tout en relisant les écrits griffonnés sur les murs. J’ai cessé, tout à coup, de courir, moi aussi je veux écrire des mots sur le mur. Pour obtenir quelque chose comme de l’encre, j’ai trempé mes mégots dans un peu d’eau, et tout de suite, j’en écris en majuscule : La vie, les hommes et la religion : TARATATA…

« Tout en écrivant, je regarde ma main. Est-ce là quelque chose de Salavin ? Je ne l'avais jamais examinée avec tant de soin. Elle ne me plait pas. Elle est laide. Comment ai-je pu croire que je parviendrais à quelque chose de propre avec une telle main.

D'après Le Jornal De Salavin de Georges Duhammel

Je n’aime pas cuisiner pour ne laver pas mes assiettes

Je n’aime pas économiser pour ne laisser rien aux héritiers

Je n’aime pas aimer pour ne pas être un homme cocu

Je n’aime pas rencontrer ma voisine, en me voyant passer elle crache

J’ai eu une copine, une relation de dix ans environ, elle m’a trompé, je l’ai chassé de chez moi, j’en étais obligé. Mais je

Je n’arrive pas à l’oublier, elle est toujours avec moi, le jour comme la nuit, dans mes pensées, dans mon imagination…

Comment faire pour cesser à penser à une femme qui m’a brutalement trompé ?

La nuit c'est fait pour se soûler en regardant avec gourmandise les yeux et seins de votre concubine tout en tapotant de la main ses cuisses et ...

Je suis eleveur de moutons

Dans toute ma vie je n'ai vu que les trompeuses de leurs maris