Savoy Nice

L'universalisme, se positionnant frontalement contre les particularités, qu'à tort ou à raison il considère comme défiantes, ne génère-t-il pas lui-même les particularismes que pourtant il combat ?...

http://fr.wikipedia.org/wiki/Universalisme_r%C3%A9...

Haine des "aristos", haine de la "calotte", haine des "calotins", haine des "curés", haine du "bourge", haine des "sans culottes", haine des "tricoteuses" et des "poissardes", haine du "bof", haine des "culs terreux", haine des "bouzeux", haine des "culs rouges", haine des "culs bleus", haine des "culs blancs", haine des "patrons", haine des "militaires", haine des "pandores", haine du "juif", haine du "*********", haine de la "bougnoulerie", haine du "PD", haine des "tarlouzes", haine des "tantouzes", haine des "tafioles", haine des "étrangers", haine du "boche", haine des "fritz", haine du chleu", haine des "ritals", haine des "magutes", haine des "portos", haine des "spagnolos", haine des "fonctionnaires", haine de "ceux du privé", haine des "fachos", haine des "gauchistes", haine des "capitalistes", haine des "briseurs de grèves", haine des "vendus" (aux patrons ou autres), haine des "prolos", haine de la "populasse", haine des "fauteurs de M****", haine des conflits, haine de ceux qui refusent les conflits", haine des "nationalistes", haine des "vendus à l'ennemi", haine des "républicains", haine des "roicos", haine des "profiteurs", haine des magouilleurs", haine des colonialistes, haine des "interlopes", haine des "salauds", haine des "branleurs", haine de "tout ce qui fout les boules" et haine des "cons".... Etc, etc, etc......

Tout ce qui, depuis 1789, faisait la particularité, immédiatement reconnaissable partout à travers le monde, de la "mentalité" et de la culture politique française profonde (avec le drapeau bleu blanc rouge, la guillotine et la tour Eiffel) , ne vous semble-t-il pas en ce moment passablement ringardisé par ceux-là même qui l'ont pourtant tellement entretenu durant si longtemps comme étant leur plus précieux "fond de commerce" électoraliste, et si oui pourquoi ?...

Au vieux mot d'ordre du "diviser pour mieux règner" pratiqué par tous "les bords" politiques, semble avoir désormais succédé de tous cotés le "rassembler à tout prix"... Qu'est-ce qui a donc pu changer à ce point et en si peu de temps la fameuse "France éternelle" des manuels d'histoire(s) de la "IIIeme République" ?...

Note : La liste des expressions politiques encore largement employées dans quasiment tous les "milieux populaires" français est loin d'être exhaustive car certains termes, pourtant d'emploi oral totalement "traditionnel" et courant presque partout, au moins jusqu'à très récemment, n'ont pas pu être écrits ici, même dans le cadre de cette question absolument neutre, car automatiquement censurés par les robos de Yahoo.fr..

Notamment au travers de ce que le "PAF" vous en montre...

D'après vous...

Et si ils ne le sont pas, pourquoi ne le sont-ils pas selon vous ?...

D'après vous...

après avoir fait chanter "Maréchal nous voila" et enseigner les bases de la "Révolution Nationale" à tous les petits français légalement tenus à "l'école obligatoire", durant la période de la "collaboration franche et joyeuse" avec l'Allemagne ?...

Les "Républiques démocratiques" historiques, toutes sorties du même moule et de la même "matrice" jacobin(e) centraliste, en ont-elles vraiment été un parfait exemple à travers le monde ?...

Les politicien(ne)s "de droite" comme "de gauche" qui ont soutenu ces "Etats forts" activement ou passivement, par leur(s) silence(s) approbateur(s) ou/et complice(s), durant des décennies...

Historiquement, universellement et invariablement...

http://www.lefigaro.fr/politique/2011/05/14/01002-...

A ce point là c'est tout de même pour le moins curieux à l'époque du jean universel triomphant.. Non ?...

Peur d'un "déclassement" ?.. "Instinct de classe" ou de conservation d'un "statut social" chèrement acquis, auquel ils (elles) sont parvenu(e)s ou ont accédé, presque toujours au prix de toutes les compromissions politiques possibles et imaginables ?.. Affairisme jacobin, aux (re)coins des "alcôves de la République", aussi feutrées que discrètes ?... Mélange de tous ces genres souvent (al)liés entre eux ?.. Autre(s) ?

Qu'en dites-vous ?

L'autopartage, une autre idée de la voiture

STRASBOURG - Ils préfèrent le vélo ou le bus à la voiture, qu'ils utilisent occasionnellement en libre-service : les auto-partageurs ne sont que 25.000 en France mais le système a un énorme potentiel de développement, affirment ses défenseurs.

Cela fait huit ans que je suis utilisateur. Plus le temps passe, plus je me rends compte que la voiture n'est pas une fin en soi, explique Loïc Robine, 35 ans, et adhérent de Auto'trement, le service d'autopartage strasbourgeois.

Le prix a été une motivation, bien sûr, mais aussi la volonté de faire quelque chose pour l'environnement, explique-t-il en marge des Premières rencontres de l'Autopartage, organisées jeudi et vendredi à Strasbourg.

Moyennant un abonnement minime (de 11 euros par mois à 60 euros par an pour Auto'trement), les adhérents - le plus souvent de jeunes actifs diplômés résidant en centre-ville - ont accès grâce à une carte à puce à une voiture, citadine ou familiale, stationnée près de chez eux. L'utilisation est facturée en fonction de la durée et du kilométrage.

En dessous de 10.000 km par an, il est plus rentable de renoncer à sa propre voiture, assure Jean-Baptiste Schmider, directeur d'Auto'trement et gérant du réseau France Autopartage qui pèse 40% du réseau français.

De l'aveu même de ses promoteurs, le système, implanté notamment à Paris, Marseille, Lyon, Lille, Strasbourg, Toulouse ou Bordeaux, n'en est qu'à ses débuts en France. Mais il augmente de 30% par an.

Au Royaume-Uni, dont la population est comparable et où l'autopartage a commencé à s'implanter à la même époque, on compte cinq fois plus d'utilisateurs, principalement à Londres. Le système est également très développé en Allemagne, en Suisse et au Québec.

En France, on pourrait raisonnablement espérer multiplier par dix le nombre des utilisateurs dans les dix ans à venir, affirme M. Schmider.

L'enjeu, assure-t-il, est de repenser la place de la voiture en ville, et dans les modes de déplacement en général : quand on adhère à l'autopartage, on ne prend plus la voiture pour aller acheter du pain. On l'utilise seulement quand on en a vraiment besoin, et plus comme un réflexe. On s'en désintoxique.

Ainsi chez Autolib', à Lyon, les clients n'effectuent que 10% de leurs déplacements en voiture, détaille Christine Giraudon, directrice marketing. Et plus d'un tiers ont renoncé à leur voiture personnelle depuis leur adhésion.

Pour se développer, les structures associatives ou coopératives qui gèrent ces réseaux d'autopartage ne sont pas forcément demandeuses de subventions, sauf les premières années, pour nous aider à atteindre l'équilibre, explique Mme Giraudon.

Au-delà de l'argent, les militants de l'autopartage attendent un engagement des pouvoirs publics pour promouvoir le système, et aussi pour lever certains freins administratifs. Ainsi, un décret qui permettrait d'installer des places de stationnement dédiées sur la voie publique se fait attendre depuis des mois.

A Strasbourg, où 77 voitures sont disponibles, une astuce juridique a permis de contourner provisoirement la difficulté. Mais à Lyon (72 véhicules), nous devons nous cantonner aux parkings couverts, ce qui limite notre développement, souligne Mme Giraudon.

Les défenseurs de l'autopartage réclament surtout une politique globale pour sortir du tout-voiture. Si vous renoncez à votre voiture, vous n'avez droit à rien. Alors que pendant longtemps, si vous rachetiez une voiture neuve, vous aviez la prime à la casse, regrette M. Schmider.